« De rouille et d’os », retenez bien le titre de ce long métrage car il est l’un des films les plus attendus du festival de Cannes 2012. Le film trace la naissance d’une relation amoureuse entre deux personnes qui ne se seraient peut-être jamais rencontrés : un jeune père célibataire et une dresseuse d’orques devenue paraplégique suite à un accident pendant son travail.

Dans ce long métrage réalisé par Jacques Audiard, le premier rôle est interprété par Marion Cotillard qui se glissera dans la peau de Stéphanie, une jeune femme dont la vie s’arrête avec la paraplégie, si ce n’est l’intervention d’Ali, campé par Matthias Schoenaerts, un jeune père de famille célibataire qui lui fera découvrir qu’il y a bel et bien une vie après le handicap, peut-être différente, mais tout aussi belle. Comme de nombreux autres réalisateurs avant lui, Jacques Audiard a trouvé son inspiration dans le domaine littéraire, avec un recueil de nouvelles de Craig Davidson paru en 2006 en France.

Selon Faire Face, de plus en plus de livres ont pour sujet le handicap ou ont au moins un personnage en situation de handicap dans leur histoire. Cela expliquerait l’engouement des réalisateurs de s’emparer de ces histoires. En tout cas, comme Intouchables, « De rouille et d’os » parle d’une belle histoire, ce coup-ci amoureuse, semble avoir une fin positive et enthousiaste sans pourtant éluder la souffrance sociale ou psychologique que peut poser le  handicap. Pour rester dans la bulle de bonheur créée par Intouchables, ce film est à voir !